Les vacances sont finies. Quelques jours sous la chaleur et le soleil du Morbihan, ça donne de l’énergie. J’en ai profité pour découvrir quelques auteurs dont je parlerai peut-être.
Au rayon de ceux que je n’évoquerai pas pour le moment, il y a notamment eu Pete Hamill, l’auteur de plusieurs romans policiers dont trois traduits aux alentours du début des années 80 dans la série noire. Des romans qui se laissent lire, l’un d’entre eux méritant même de s’y attarder, Dieu a tiré le premier (Guns of Heaven). Hamill est, depuis l’année dernière, revenu en grâce chez nous avec Tabloïd city, mis en avant par François Forestier et dont Jean-Marc Laherrère a parlé récemment. Il est revenu avec son héro récurrent, Sam Briscoe, journaliste indépendant, aussi violent qu’un détective de hard-boiled. J’en parlerai bien, comme vous le voyez, mais je trouve que trop peu de romans sont traduits pour l’évoquer. Ou il faudrait que je les lise dans la langue de Shakespeare… j’y réfléchis.
Pour ceux que j’évoquerai cette année, je ne vais pas me lancer dans une évocation de chacun d’entre eux car quand je relis ce que j’avais annoncé l’année dernière, je constate que je n’ai pas fait exactement ce que j’avais écrit. Il y aura peut-être un romancier anglais, auteur de plusieurs romans et notamment de deux séries avec héro récurrent, un auteur états-unien d’abord new-yorkais puis californien… et sûrement un ou deux de ceux que j’aime depuis longtemps et que je lis régulièrement.
Une chose est sûre, je commencerai cette nouvelle rentrée avec un auteur états-unien, originaire de l’Arkansas et installé, aux dernières nouvelles, en Arizona, souvent taxé d’écrivain du sud, parce qu’il situe ses intrigues plutôt dans cette partie de son pays. Mais un écrivain important, ayant son propre univers, ses obsessions littéraires personnelles. Un écrivain enrichissant, l’un de ceux qui vous donne le sentiment d’être intelligent.
Je continuerai de suivre ceux que j’ai déjà évoqués, de parler de leurs derniers romans, je continuerai à parcourir l’œuvre de ceux pour lesquels je n’ai pas fini mon parcours. Je continuerai de parler des écrivains et de leurs œuvres sans coller à l’actualité. Juste en collant à ma curiosité, mes lectures et mes goûts…