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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 15:31

Gaboriau est un nom que je connaissais. Un nom entendu ici ou là. Un nom que je ne parvenais pas à rattacher à l’un ou l’autre des courants littéraires qui ont nourri le XIXème siècle. Je ne savais pas de quelle teneur était son discours. Et puis, en flânant ici et là, j’ai croisé son nom un peu plus souvent. Il m’est vite apparu qu’il était un auteur important dans le domaine dont je parle plus particulièrement. Un auteur de littérature populaire, autre catégorie dans laquelle on range facilement tant de bouquins, genre qui m’intéresse plus particulièrement dans ce qu’il a pu faire pour l’accès de tout un chacun au livre, à l’écrit…

 

Comme je l’ai dit précédemment, j’ai pu accéder à l’œuvre d’Emile Gaboriau parce qu’elle est désormais passée dans le domaine public. Chacun peut s’en emparer, j’en ai profité. Elle est dans ce domaine public qui nous reste accessible… tandis qu’un autre est en train d’être privatisé, victime d’un copyfraud d’état… Lire le site de savoirs comm1 peut être intéressant sur le sujet. Et ça en particulier.

Profitons-en tant qu’on le peut, lisons et partageons les œuvres du domaine public !

 

Emile Gaboriau, même s’il fait l’objet de réédition régulière, reste un auteur dont les romans sont difficiles à dénicher. Il convient toutefois de saluer, comme me le rappelait Oncle Paul dans son commentaire de mon article précédent, les éditions Omnibus ou Galodé qui ont publié récemment certaines œuvres du romancier. De plus, et j’y reviens, en allant sur les librairies de vente en ligne, vous pouvez accéder à ses écrits sous forme numérique, gratuitement (domaine public oblige). J’ai donc pu lire la prose d’un auteur du XIXème, un Emile, presque précurseur du suivant (Zola) tant il a voulu décrire la société telle qu’elle existait, il a surtout détaillé les travers de ces nantis un peu dépassés par l’évolution du siècle, les aristocrates. Pour ce faire, il a exploré un genre de narration peu usité à l’époque, le roman judiciaire comme il le nomme lui-même. Roman judiciaire qui ressemble à s’y méprendre à nos romans policiers contemporains… Gaboriau serait donc un précurseur, pas un inventeur, ayant emprunté un chemin déjà proposé par Edgar Allan Poe et son chevalier Dupin ou encore par Paul Feval, mentor de notre Emile, et avec lequel il avait collaboré (en tant que nègre) pour Jean Diable, un roman mettant déjà en scène un enquêteur aux méthodes scientifiques, comme je l’ai dit précédemment…

 

J’ai apprécié la lecture des romans de Gaboriau, des romans à rebondissements puisque d’abord publiés en feuilleton, et aux personnages fouillés. Il y a un travail littéraire indéniable sous la plume de l’écrivain. Je vais me pencher sur ses œuvres dans pas longtemps, à partir de L’affaire Lerouge, ses écrits précédents relevant plutôt de la chronique satirique…

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